%A KHOUALDIA, WACILA %A YAHIA, HAMMAR %D 2017 %T CONTRIBUTION A L’ETUDE DE LA SECHERESSE ET CONCEPTS DES MODELES PROBABILISTES « CAS DE LA REGION DE SOUK-AHRAS, ALGERIE » %K %X Dans la région semi-aride de l'Algérie, nous avons connu plusieurs périodes de sécheresse qui sont caractérisées par des pluviométries déficitaires et des écoulements très faibles des principaux oueds des bassins versants. Pendant les périodes sèches, les ressources en eau de surface et, par conséquent, les volumes stockés subissent une diminution très nette. Il devient parfois difficile de satisfaire la demande en eau potable, et aussi celle destinée à l'agriculture. Afin de mieux gérer une telle situation, la connaissance des facteurs climatiques et l'étude du phénomène de la sécheresse par l'estimation des indicateurs sont indispensables. Cette étude vise à montrer l'existence d'une variabilité climatique au niveau de la région de Souk-Ahras, Nord-Est de l'Algérie située dans le Nord du bassin versant de la Medjerda, et à comprendre son impact sur l'alimentation des ressources en eau. Pour ce faire, diverses données (pluie, température, l’évapotranspiration de référence, historiques des cartographies pluviométriques, apports liquides) et méthodes (indices centrés réduits, l'indice de l'écart à la moyenne, la construction des courbes intensités durées fréquences) ont été utilisées. L'application des indices centrés réduits et de l'écart à la moyenne aux séries pluviométriques et hydrologiques a mis en évidence une variabilité climatique caractérisée par une alternance de phases humides, normales et sèches. Ces méthodes statistiques indiquent la diminution des précipitations qui est bien apparente dans les années 80 et les années 90, où une longue période de phénomène de sécheresse de 3 années successives est observée vers la fin de la décennie 80 et le début de la décennie 90. L’évolution de l’évapotranspiration de référence et de la température est inverse par rapport à celle de la pluviométrie. L’augmentation de la température influe négativement sur la disponibilité des ressources en eau de la région d’étude. Cette influence ce traduit par l’augmentation des pertes par évaporation. L'historique des cartes pluviométriques indique que la région d'étude assiste à un véritable décalage des zones pluviométriques. Les manifestations de cette variabilité climatique se répercutent sur les ressources en eau. Ainsi, les résultats de l'indice de l'écart à la moyenne des apports liquides au niveau du barrage AinDalia montrent une baisse à la même date de la succession des années de sécheresse. Le changement de ces variables climatiques de ces dernières décennies (1980-1990-2000) a produit dans la région d'étude des pluies plus fréquentes pendant l’été qui ont les mêmes caractéristiques des pluies convectives. Elles ont des durées courtes et des intensités élevées. Pour une bonne gestion des ressources en eau, des modèles probabilistes ont été réalisés. %U https://revues.univ-biskra.dz/index.php/cds/article/view/1918 %J Courrier du Savoir %0 Journal Article %V 22 %@ 1112-3338 %8 2017-02-06