ETUDE DE LA CAPACITE AEROBIE CHEZ LES ATHLETES ALGERIENS DE FOND ET DE DEMI-FOND
Résumé
RésuméEn dépit des nombreux titres et records réalisés avec brio durant les premières années de la décennie 90 par Noureddine MORCELI et Hassiba BOULMERKA, force est de reconnaître que le demi-fond et le fond algériens demeurent loin du niveau mondial.
Pourtant, les bons résultats obtenus dans les catégories de jeunes, même au niveau international, auraient pu augurer d’une relève certaine, si leurs auteurs n’étaient passés dans l’anonymat une fois la catégorie senior atteinte.
Nous avons essayé d’expliquer, dans notre présente étude, les raisons de ce marasme en nous basant sur la réalité du terrain.
Pour ce faire, nous nous sommes rapprochés des athlètes Algériens pratiquant le demi-fond et le fond de niveau national pour nous imprégner du contenu de leur entraînement durant trois (03) saisons consécutives (1995, 1996 et 1997).
Dans le même temps, nous avons mis en place une batterie de tests consistant à apprécier sur le terrain, par le biais de tests indirects, les paramètres physiologiques et physiques les plus déterminants dans la spécialité.
Il s’agit notamment de la consommation maximale d’oxygène (Vo2max), la vitesse maximale aérobie (V.M.A), le seuil anaérobie (S.An) et la capacité anaérobie (C.An).
Les investigations ont été menées auprès d’une population de coureurs de demi-fond et de fond tous volontaires.
L’analyse du contenu d’entraînement fait ressortir l’absence de rationalité au niveau méthodologique notamment en ce qui concerne la charge d’entraînement (répartition et maîtrise de ses différentes composantes...)
L’étude longitudinale sur trois années montre une stagnation, aussi bien des résultats de différents tests effectués sur le terrain que des performances individuelles et moyennes.